La France accueille l’Euro 2016 et à cette occasion de nombreux stades ont été dans l’obligation d’investir dans le but d’améliorer leurs infrastructures.
C’est dès le dépôt de la candidature française que la question de la transformation voire de la création de nouveaux stades s’est posée.
Des travaux nécessaires
La Commission Grands Stades Euro 2016 l’avait recommandé en expliquant « qu’un simple ravaudage des stades existants, une rénovation a minima des enceintes entretiendraient peut-être l’illusion d’une candidature ; ils empêcheraient sûrement sa réussite ».
Les stades français avaient en effet, la capacité la plus faible des cinq grands championnats européens. Les enjeux sont importants : il faut accueillir un nombre important de spectateurs dans les meilleures conditions, répondre aux dernières normes de sécurité et remplir le cahier des charges ultra contraignant de l’UEFA (sécurité, tribunes présidentielles, loges Presse…).
Certains rénovent, d’autres construisent
Les 10 villes qui accueilleront des rencontres lors de l’Euro 2016 sont donc dans les travaux jusqu’à l’échéance du début de l’Euro en juillet 2016.
Sur les 10 stades, certains se refont une beauté comme c’est le cas du stade Bollaert-Delelis de Lens, pour lequel près de 70 millions de travaux sont prévus. Aménagement du secteur visiteur, construction d’une nouvelle toiture pour l’ensemble des tribunes ou bien encore adaptation du parvis et des accès… les points en travaux sont nombreux.
Pour d’autres, comme la ville de Bordeaux, c’est un nouveau stade qui est en construction, le Stade Chaban Delmas ayant été considéré trop vétuste. Un immense projet mené par le groupement GTM-VINCI et qui s’inscrira dans un projet de programmation variée avec des compétitions sportives bien sûr mais également des spectacles, des concerts ou des évènements d’entreprises.
D’où le choix d’une mise en place d’une tribune de stade modulaire Alcor Equipements pour permettre un ensemble de configurations différentes. Par la suite, le nouveau stade Bordelais doit devenir le plus grand lieu de programmation du grand ouest avec plus de 42 000 places assises.
Enfin, d’autres villes comme Nancy ou Strasbourg ont tout simplement dû abandonner leurs prétentions d’accueillir la coupe, faute de financements suffisants.