Les Carrefour de Bègles, Lormont et Mérignac-Soleil ont été condamnés, lundi 28 mars 2011, à verser des indemnités à leurs salariés pour les avoir payé en dessous du Smic.
Comme prévu, Lyon a fait jurisprudence, et comme prévu, Bordeaux a suivi. Les salariés des Carrefour de Lormont, Bègles et Mérignac-Soleil, se doutaient probablement de la bonne nouvelle depuis l’arrêt de la Cour de Cassation de Lyon, du 26 février 2011, qui avait donné raison à leurs collègues du 69. Ils peuvent maintenant être soulagés : les trois enseignes concernées ont été condamnés à verser aux 132 plaignants entre 3 000 et 4 000 € par tête, somme évidemment non négligeable.
Le tribunal d’instance de Bordeaux en a décidé ainsi, lundi 28 mars 2011. Non, le temps de pause ne devait pas être inclus dans le salaire mais rajouté à celui-ci, sous peine de voir les salariés être payés en dessous du Smic. Ce qui s’est passé, sur une période allant de 2003 à 2008. Alors, fin 2010, comme dans plusieurs endroits en France, les 132, soutenus par la CFDT, avaient sollicité les prud’hommes, avant que le dossier soit examiné le 25 janvier par le tribunal d’instance bordelais, donc. Qui a rendu son verdict en condamnant l’hyper.