Lorsque l’on fait des études supérieures, la meilleure solution c’est de pouvoir se spécialiser. Licence acquise, les MBA le permettent aisément et recherchent l’expertise avant tout. Ces formations fleurissent en France. Aéronautique à Toulouse, maritime à Marseille, vins à Bordeaux, nombreuses sont les personnes désirant se spécialiser.
Ce qui était à l’origine un moyen pour les écoles de se positionner sur un segment de marché porteur dans leur région devient aujourd’hui un phénomène dont les programmes se multiplient. On peut en citer quelques uns, MBA Luxe et IMHI (International Hospitality Management) de l’Essec, Maritime MBA d’Euromed Marseille, Transport and Logistics MBA de l’ESC Toulouse, Wine MBA de BEM Bordeaux.
Souvent émérites les formations MBA sont controversées car rejetées par les business schools américaines. Cependant, on ne peut leur enlever leur première valeur ajoutée, une expertise sectorielle forte permettant des programmes d’enseignement poussés et favorisant l’opérationnalité. Il faut bien sur toujours vérifier la légitimité de l’école car ce type de formation correspond bien à un programme général en management avec un label MBA.
2. Compétences et adaptabilité
Evidemment, les MBA s’adressent souvent à une certaine élite étudiante (sélection sur concours et financement onéreux). Mais on y trouve également des cadres issus du domaine concerné. Il est tout à fait possible de suivre au préalable un MBA général. La différence avec le MBA classique, c’est que le MBA spécialisé propose des études de cas sur un secteur précis ce qui permet de multiplier les contacts et donc de lancer sa carrière. Pour les recruteurs, le label MBA spécialisé signifie compétences et adaptabilité.
Un exemple d’évolution, issu du Wine, Marketing & Management MBA du Groupe INSEEC de Bordeaux, Bertrand avait d’abord décroché un BTS commerce international, puis une maîtrise. Il souhaitait évoluer à l’international mais dans un secteur d’activité dynamique et compétitif. A l’INSEEC, il s’enrichit au contact de professionnels expérimentés du monde viticole. Diplôme en poche, il est parti aux États-Unis pour le groupe Jaillance, leader français des vins pétillants (hors champagne) en tant que développeur commercial export en espérant devenir très vite chef de produit.