L’Etat a donné son accord financier pour la construction de la ligne, compensant les éventuels refus de collectivités locales. Le contrat devrait être signé en juin 2011.
Situation débloquée. Depuis la soirée du 16 mai 2011, la LGV (Ligne à Grande Vitesse) Tours – Bordeaux, qui était devenue bien pâle, a repris des couleurs.
Les derniers verrous financiers ont sauté. Alors qu’il manquait 100 à 200 millions d’euros, issus de négociations difficiles avec certaines collectivités locales, une réunion tenue à l’Elysée a modifié la donne, l’Etat s’engageant à combler le trou.
La région Poitou-Charentes de Ségolène Royal, notamment, ne voulait pas entendre parler d’investissement mais seulement de prêt remboursable à l’Etat. A étudier de près, ensuite, ce qu’il advient des subventions de cette région… Le contrat final entre l’Etat, les collectivités, RFF et les partenaires devrait à présent être signé en juin 2011 (source : Les Echos).