Encore un mauvais coup pour les propriétaires : le gouvernement envisage de surtaxer les résidences secondaires situées en « zones tendues ». L’ensemble de l’agglomération bordelais est concernée.
Dans un an, les français qui possèdent une résidence secondaire paieront peut-être plus cher leur taxe d’habitation. Le gouvernement planche en effet sur une mesure qui prévoit une « surtaxe » pour les biens situés dans les agglomérations où le marché de l’immobilier est tendu, c’est-à-dire ralentie par un manque d’offres.
Combien paierez-vous en plus ?
C’est le cas à Bordeaux et dans l’ensemble de son agglomération, même au-delà de la CUB puisque 64 communes sont visées : Ambarès-et-Lagrave, Artigues-près-Bordeaux, Arveyres, Bassens, Baurech, Bègles, Blanquefort, Bonnetan, Bouliac, Le Bouscat, Bruges, Cadarsac, Cadaujac, Cambes, Camblanes-et-Meynac, Canéjan, Carbon-Blanc, Carignan-de-Bordeaux, Cénac, Cenon, Cestas, Eysines, Fargues-Saint-Hilaire, Floirac, Gradignan, Le Haillan, Izon, Langoiran, Latresne, Léognan, Lestiac-sur-Garonne, Lignan-de-Bordeaux, Lormont, Martignas-sur-Jalle, Martillac, Mérignac, Montussan, Nérigean, Paillet, Parempuyre, Pessac, Le Pian-Médoc, Pompignac, Quinsac, Saint-Aubin-de-Médoc, Saint-Caprais-de-Bordeaux, Sainte-Eulalie, Saint-Jean-d’Illac, Saint-Loubès, Saint-Médard-d’Eyrans, Saint-Médard-en-Jalles, Saint-Quentin-de-Baron, Saint-Sulpice-et-Cameyrac, Saint-Vincent-de-Paul, Sallebœuf, Tabanac, Le Taillan-Médoc, Talence, Le Tourne, Tresses, Vayres, Villenave-d’Ornon, Yvrac.
Concrètement, les résidences secondaires situées dans l’une de ses 64 collectivités, dont la commune de Bordeaux, seront, si le projet gouvernemental aboutit, frappée d’une surtaxe égale à 20% du montant de la taxe d’habitation : ceux qui payent déjà 800 euros d’impôt devront ajouter à cette somme 160 euros. Pour info, la mise en place de ce dispositif sera laissé au libre choix des communes concernées, mais l’objectif reste pour le gouvernement de débloquer le marché de l’immobilier sur ces territoires en incitant les propriétaires à louer les biens qu’ils laissent vacants la majeure partie de l’année. Accessoirement, la mesure fera rentrer de nouvelles recettes dans les caisses publiques, soit environ 150 millions d’euros.
Tous les biens sont concernés, exceptés ceux qui ont été acquis pour des raisons professionnelles (un studio par exemple) et les logements détenus par des personnes âgées modestes parties vivre en maison de retraite.