Tous les ans, le secteur automobile développe de nouveaux modèles et la tendance du moment c’est l’électrique. Aujourd’hui, pour passer à la mobilité électrique le choix d’un modèle est pléthorique et dépend surtout des besoins de chacun.
L’électrique s’impose peu à peu dans les ventes de véhicules
Le marché automobile a enregistré 1,66 million d’immatriculations sur l’année 2021, un chiffre en hausse de 0,5% par rapport à 2020 mais en chute libre par rapport à 2019 avec -25,1%.
Cette baisse ne signe pas la fin de la voiture pour autant. Les ventes de véhicules neufs ont été fortement impactées par la crise sanitaire, engendrant des retards de production dus à la pénurie de semi-conducteurs et aux arrêts de production successifs. Le prix des véhicules neufs, qui avoisine près de 27 000 € en moyenne, impacte aussi les achats dans un moment de basculement des usages vers d’autres mobilités.
Toutefois, pour pallier aux délais de livraison à rallonge, les ventes de véhicules d’occasion ont quant à elles progressé de 8,2%, soit un total de près de 6 millions d’unités vendues sur l’année. Comme il y a peu de véhicules neufs à vendre sur le marché et que les délais de livraison peuvent atteindre 6 mois, les clients se rabattent sur les occasions. Sur ce marché également, les pénuries pointent leur nez. Pour s’en convaincre, nous avons interrogé Célio ROSSI, du site https://www.jevendsmonauto.com à La Rochelle : « Le marché est très tendu. Les clients recherchent des véhicules de seconde main car les délais de livraison sur le marché du neuf est actuellement rédhibitoire. Du coup, c’est tout le marché de l’occasion qui cherche son souffle. Le stock a baissé ces derniers mois, les professionnels se livrent une concurrence acharnée pour dénicher les véhicules, du coup les enchères augmentent ».
Sur le marché du neuf, parmi l’ensemble des immatriculations effectuées en 2021, près de 10% étaient dédiées à l’immatriculation de véhicules électriques. Depuis 2011, les ventes de véhicules électriques n’ont fait que progresser passant de 2 600 immatriculations en 2011 à plus de 162 000 en 2021. Un record puisque le plus haut niveau des ventes électriques avait été atteint en 2020 avec presque 111 000 véhicules électriques immatriculés.
Malgré les retards de livraison dus en partie à la pénurie de semi-conducteurs, les ventes de véhicules électriques semblent quant à elles se poursuivre.
Toujours plus de modèles de véhicules électriques sont disponibles sur le marché
Les modèles électriques varient de la simple citadine à la berline allemande plus luxueuse. En 2021, les modèles électriques les plus vendus étaient les suivants :
- Tesla Model 3
- Renault Zoé
- Peugeot e-208
- Dacia Spring
- Fiat 500e
- Renault Twingo ZE
- Kia e-Niro
- Volkswagen ID.3
- Peugeot e-2008
- Mini Cooper SE
Chaque année, de nouveaux modèles sont créés par les constructeurs automobiles. Par exemple, en 2023, Hyundai sortira son Ioniq 6, Volksvagen sa ID.Aero ou Peugeot sa e-308. Des modèles encore plus performants en matière de rapidité de charge et d’autonomie notamment.
Cependant, le choix d’un modèle plutôt qu’un autre dépend principalement des besoins de chaque automobiliste en matière d’autonomie, d’espace dans l’habitacle, de design, de tenue de route, etc.
De nouveaux modèles électriques font également leur apparition dans les agences de location de véhicules. L’agence de location Loc Eco Poitiers, positionnée sur le prix, intègre de plus en plus de modèles électriques dans sa flotte (Fiat 500e, Peugeot e-208, Citroën Ë-C4, etc.).
De même, de nouvelles formes de mobilité comme l’autopartage utilisent l’électrique. Les réseaux d’autopartage Free2move et Marguerite envisagent d’ailleurs d’équiper ses stations de voitures électriques prochainement.
Les mobilités douces se multiplient sur les routes françaises
En France et partout dans le monde, les autres types de mobilité et particulièrement les mobilités douces (vélo, trottinette, marche, etc.) accentuent leur croissance.
L’usage de ces nouveaux moyens de transport s’est notamment développé lors de la crise sanitaire pour profiter de l’extérieur lors des confinements ou pour se rendre au travail sans utiliser les transports en commun souvent bondés aux heures de pointe.
Depuis, leur usage est resté important, et pour cause, les enjeux environnementaux entrent de plus en plus dans les mœurs. Le gouvernement soutient ces nouveaux enjeux environnementaux en proposant de nouvelles lois comme la LOM (loi d’orientation des mobilités) ou le développement de nouvelles ZFE (zones à faibles émissions).
Les mobilités douces électriques tirent également leur épingle du jeu. Les flottes de vélos et trottinettes électriques en libre-service pullulent sur les trottoirs des villes françaises. Sans compter les vélos et trottinettes électriques possédés par les particuliers eux-mêmes.
Cependant, seulement une minorité de personnes peuvent aujourd’hui profiter de ces solutions au quotidien. Accroître le nombre de pistes cyclables en zones rurales serait déjà un bon début pour encourager les Français les moins bien desservis en transport en commun notamment à utiliser un mode de transport plus doux.