Commencé en 2012, le chantier de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique reliant Tours à Bordeaux, via Angoulême, et se prolongeant vers Toulouse, seront poursuivis, a confirmé aujourd’hui le président de la République François Hollande à l’occasion d’un déplacement en Gironde.
La crise n’aura pas raison du chantier de la LGV Sud Europe Atlantique qui doit prolonger la LGV Atlantique dans sa partie sud-ouest.
L’objectif du projet et de raccorder les grandes villes de ce grand quart français, Poitiers, Angoulême, Bordeaux, jusqu’à Toulouse, à Paris et aux capitales européennes via un réseau à grande vitesse.
Liaison aux grandes capitales de l’Europe
Les deux premiers tronçons portent sur le trajet Tours-Angoulême et Angoulême-Bordeaux. Les travaux ont débuté en 2012 et sont programmés jusqu’en 2017, date de la mise en service de la nouvelle ligne. Elle ramènera la capitale girondine à un peu plus de deux heures de Paris, contre près de 3h30 aujourd’hui ! Aujourd’hui, seule la partie entre Paris et Tours est à grande vitesse.
« Il y aura 250 km de ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux et même la suite, même si je sais qu’il y a quelques endroits où c’est toujours difficile, mais ça passera, parce que ça doit passer. C’est l’avenir » a dit assuré François Hollande lors d’une visite d’un centre de formation aéronautique à Latresne.
Prolongation vers Toulouse en 2020
La suite, c’est Toulouse et au-delà, l’Espagne. Le premier coup de pioche sera donné en 2017 pour une ouverture de la ligne trois ans plus tard, soit 2020. La ville rose, aujourd’hui reléguée à 5 heures 20 de Paris, verra ce temps de trajet vers la capitale réduit à trois heures.
Le Chef de l’Etat a précisé qu’un schéma national sera proposé afin que «nous puissions (sic) moderniser le réseau ferroviaire, d’au moins 1 000 km de rail par an ».
Le coût total du chantier SEA, supporté dans sa plus grosse part par l’Etat, se chiffre aux alentours de 7 milliards d’euros.