Pour faire baisser la pression, suite aux cinq nouveaux suicides survenus début septembre, France Telecom a souhaité donné un signe concret d’apaisement à ses salariés, en ouvrant une crèche inter-entreprises à Bordeaux.
En vertu d’un contrat signé avec Babilou, un groupe qui gère 147 crèches, France Telecom a réservé, pour ses salariés girondins, 20 berceaux répartis dans deux structures d’accueil situées dans l’agglomération bordelaise.
La signature de ce partenariat, qui intervient comme un signe d’apaisement après les cinq nouveaux suicides de salariés de France Telecom survenus fin août/début septembre, entre dans le cadre du contrat social que souhaite passer le nouveau directeur général du groupe Stéphane Richard avec ses employés.
« Cela représente un vrai effort financier pour Orange » a affirmé à l’AFP Armelle Bourden, la directrice territoriale Sud Ouest d’Orange. Toujours selon l’Agence France Presse, l’entreprise « finance en moyenne 50% du coût de revient de chaque place ».
Pour beaucoup de parents, ce type de crèche permet d’obtenir une place en cours d’année, et non plus seulement à partir du mois de septembre, comme c’est encore le cas dans les crèches municipales.
« Il est important d’aider les salariés à concilier leur vie professionnelle avec leur vie privée, avoir des problèmes de garde d’enfants génère en effet beaucoup de stress » a déclaré à l’AFP Armelle Bourden.
Ce partenariat France Telecom-Babilou a été conclu deux jours après l’annonce faite par la Secrétaire d’Etat à la Famille à Trappes: Nadine Morano a en effet déclaré qu’elle allait envoyer une lettre aux 500 plus grandes sociétés françaises afin de les inciter à mettre en place des crèches d’entreprise.