Reprenant une proposition de Marc-Philippe Daubresse, le président de la république compte obliger certains bénéficiaires du RSA à travailler 7 heures par semaine.
C’est un emploi aidé, c’est un emploi rémunéré, mais c’est un emploi… imposé. Sur un air de scoop et de grande annonce, Nicolas Sarkozy a profité de son passage à Bordeaux sur le thème de la fraude sociale pour reprendre à son compte la proposition de Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l’UMP et ancien ministre des Solidarités actives, d’expérimenter de nouveaux types de contrats pour les allocataires du RSA.
Un dispositif déjà annoncé par Roselyne Bachelot en septembre dernier. En gros, 10 000 contrats courts de travail seront « proposés » d’ici fin 2011 à des bénéficiaires du RSA, et ce dans 10 départements-test. 7 heures de travail seront plus exactement « imposées » aux bénéficiaires en question.
2. « Des droits et des devoirs »
Des personnes connaissant « des difficultés spécifiques pour accéder à un emploi de droit commun », et qui devront accepter ce contrat sous peine de diminution ou de suppression du Revenu de Solidarité Active. Un contrat qui, selon M. Daubresse, augmenterait le revenu des concernés de 130 euros mensuels.
La fameuse logique « des droits et des devoirs » en somme, au sein de laquelle le président dit vouloir « aller plus loin » : « Qu’on me comprenne bien, ce n’est pas pour punir, c’est au contraire pour respecter, pour redonner de la dignité, on n’a pas de dignité quand on ne peut survivre qu’en tendant la main. » A suivre… (source : AFP).