A Bordeaux, deux entreprises girondines envisagent d’installer des systèmes hydrauliques sur la Garonne pour produire de l’électricité. Reste à trouver les financements pour ces deux projets d’avenir.
Deux entreprises girondines envisagent d’utiliser la force marémotrice de la Garonne, en deux endroits différents, afin de produire de l’électricité à Bordeaux.
Ces projets d’hydroliennes pourraient bientôt voir le jour si les financements nécessaires à leurs réalisations – 2 millions d’euros pour l’un d’entre eux – sont débloqués par les pouvoirs publics.
C’est l’Ensam de Bordeaux (Ecole nationale supérieure des arts et métiers) qui, dans une logique de développement durable et de recherche d’une technologie propre, a sélectionné 71 concepts différents visant à utiliser le débit des courants d’eau pour produire une énergie renouvelable à l’infini. Parmi ces concepts figurent les deux projets bordelais.
Le premier d’entre eux, porté par la société « L’Energie de la Lune », se traduirait par l’installation d’une plateforme de tests de turbine électrique entre deux piles du Pont de pierre, endroit où le débit du fleuve est particulièrement rapide en raison de l’étroitesse des arches. C’est ce projet qui, pour aboutir, nécessite une rallonge financière de près de 2 millions d’euros.
Le second projet (société « Hydrotrube Energie ») concerne le Pont d’Aquitaine au pied duquel une turbine géante, dotée d’une hélice à pales de trois mètres d’envergure, serait installée et reliée par un câble sous-marin à un transformateur basé sur la berge. Ce système permettrait de produire, au gré des marées montantes et descendantes, une puissance électrique de 50 à 100 kW/h.