Le maire de Bordeaux a subi mercredi soir une batterie d’examens médicaux à l’hôpital parisien du Val-de-Grâce.
L’ancien premier ministre Alain Juppé, maire de Bordeaux depuis 1995, réélu haut la main (60,9%) pour un quatrième mandat le 30 mars dernier, s’est absenté de son « fief » cette semaine pour subir une « série d’examens médicaux » à l’Hôpital du Val-de-Grâce de Paris.
Ce qui devait être un contrôle de routine s’est finalement prolongé à la demande des médecins, au point que l’élu bordelais, âgé de 68 ans, a dû annuler tous les rendez-vous inscrits sur son agenda professionnel pour jeudi et vendredi. Alain Juppé devait notamment animer une conférence de presse dans le cadre de sa nouvelle fonction de président de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB), puis honorer une autre rencontre avec des journalistes sur la question des rythmes scolaires et enfin prendre part, vendredi, à un « meeting » organisé par la candidate UMP aux élections européennes Michèle Alliot-Marie.
Pour parer à toute inquiétude, la maire de Bordeaux a pris les devants et annonce dans un communiqué qu’Alain Juppé reprendra « ses activités dès samedi » et qu’il n’y a « pas de problème médical grave ».
Une campagne d’enfer à Bordeaux
En fait, Alain Juppé est sorti de l’hôpital ce jeudi midi, soit moins de 24 heures après son admission, mais devrait prolonger son séjour parisien jusqu’à vendredi soir.
Les raisons de son hospitalisation demeurent inconnues, certains sources avançant l’hypothèse d’un « coup de fatigue », ce que dément son entourage.
Réélu en mars dernier à la Mairie de Bordeaux, Alain Juppé, présenté par les sondages comme une des personnalités politiques les plus populaires en France, sort d’une campagne électorale trépidante de plus d’un an, qui s’est traduites par le tenue de plusieurs centaines de réunion d’appartements et rencontres publiques et, même des speed dating de rue avec les électeurs bordelais.