Projet collatéral à la prochaine liaison LGV Paris-Bordeaux, le faramineux projet urbain Euratlantique intégrera, à l’horizon 2020-2030, 500 000 m² de bureaux sur trois communes : Bordeaux, Floirac et Bègles. Le premier concours d’urbanisme est sur le point d’être lancé.
A ce jour, il s’agit du plus gros programme d’aménagement urbain engagé en France.
Projet corollaire de la prochaine liaison LGV Bordeaux-Paris, Euratlantique, immense pôle d’affaires combinant bureaux, logements et équipements publics, rayonnera sur plus de 1 000 hectares de part et d’autre de la Garonne, sur un espace global polarisé autour de la gare Saint-Jean, laquelle est appelée à devenir, à une échéance de dix ans, le cœur d’un important nœud ferroviaire reliant le sud et le nord de l’Europe.
L’établissement public constitué pour la concrétisation du projet, va lancer dans quelques jours le premier concours d’urbanisme concernant l’aménagement de la première tranche de Bordeaux Euratlantique, à savoir les 160 hectares disponibles à proximité de la gare.
L’urbaniste retenu disposera alors d’une dizaine d’années pour reconfigurer le quartier avant la mise en fonction de la LGV Bordeaux-Paris, prévue en 2016.
A cette date, 170 000 m² de bureaux et autant de surface de logements devront être réalisés de même qu’une grosse partie des espaces publics envisagés.
Dans cinq ans, le quai de Paludate aura également fait l’objet d’une réorganisation en vue d’accompagner les premières constructions, dont celle du pôle Art contemporain (le Frac) dans les anciens abattoirs.
A plus long terme, Bordeaux Euratlantique intégrera une surface globale de 1 000 000 de m² de bureaux et commerces (deux fois 500 000), et autant de mètres carrés de logements. Environ 2 000 logements sont programmés sur le seul secteur Amédée-Saint-Germain, à proximité de la gare Saint-Jean.