Le processus d’ouverture du capital des grands aéroports de province est actuellement gelé, car les collectivités souhaitent racheter les parts de l’Etat. A Bordeaux en premier lieu.
Alors que la privatisation des grands aéroports régionaux est évoquée depuis un moment, les collectivités locales n’entendent pas voir débouler des acteurs privés qui s’octroieraient les parts de l’Etat, actuel actionnaire majoritaire à 60%. Non, elles veulent plutôt racheter ces parts de l’Etat, pour pouvoir maîtriser la stratégie.
En ont-elles les moyens ? Telle est la question. Parmi les collectivités des aéroports concernés par la première phase de privatisation partielle, c’est la Bordelaise, avec un relais important au gouvernement en la personne d’Alain Juppé, qui semble s’activer le plus contre le projet (source : La Tribune).