Un incident a parasité une session de partiels lundi matin à l’Université Bordeaux-Montaigne.
De manière incompréhensible et totalement saugrenue, le système d’alarme s’est déclenché, tôt lundi matin, vers 7h30, dans les couloirs de l’Université Bordeaux-Montaigne, à quelques minutes d’une session d’examens en Lettres, Histoire Moderne et Philosophie à laquelle devaient participer des dizaines d’étudiants. L’épreuve a été maintenue après qu’une équipe de techniciens, appelée à la rescousse, soit parvenue à faire taire les sirènes in extremis. Mais la sonnerie, assourdissante, a repris quelques minutes plus tard sans aucune raison, contraignant les examinateurs à suspendre la composition et à libérer des étudiants incapables de se concentrer sur leur copie.
La direction de l’Université a décidé d’annuler les examens et de les reporter à une date ultérieure, délai qui arrangera sans doute ceux qui n’étaient pas au point pour ces partiels d’avril. Sans doute que l’incident a tenu lieu d’aubaine pour les quelques étudiants mal préparés qui ont senti leur estomac se retourner à la vue des sujets dévoilés ce lundi matin. Les autres, studieux ou veinards pris dans le scénario inverse, n’ont plus qu’à ruminer leur amertume et prendre leur mal en patience jusqu’au prochain round.
Dans une pétition en ligne, le vice-président des étudiants de l’université Bordeaux-Montaigne réclame une réparation équitable. Pas de l’alarme, mais de la gêne occasionnée par ce contre-temps . Le texte, intitulé « Pour un 10 améliorable à toutes les épreuves de la matinée du lundi 25.04 – UB Montaigne » propose que « tout le monde repasse l’épreuve mais obtient au minimum la note de 10/20 ».